Après plusieurs relevés identiques et en lisant cet article de Sylvain sur la longueur d’un contenu web, ma conclusion risque de vous surprendre!
Chère petite graine,
Vous avez sûrement eu cette question en tête (un jour lointain) si vous êtes ici. Comme j’ai roulé un peu ma bosse dans un milieu plus grungy (le black hat seo) avant de reprendre le copywriting, je me suis rendu compte qu’une question revenait souvent dans les 2 camps: Quelle taille ? Que ce soit en référencement ou en copywriting, cette donnée paralyse 70% des gens sur le web.
Et comme le dit si bien Sylvain, en référencement, le texte doit être assez long pour plaire au visiteur. S’il plait au visiteur, il plaira à Google parce que le but d’un moteur de recherche est d’aiguiller son utilisateur (le visiteur) vers un contenu idéal.
Très facilement donc, vous pouvez en déduire que pour vendre une aiguille à coudre, il suffit dans citer le matériau, la longueur, et peut-être la dimension du chat (m’emmerdez pas avec l’orthographe s’il y a des fautes). Avec le prix pour finir, vous aurez le contenu idéal pour une boutique e-commerce.
Pour une marque de lunettes de soleil, c’est pareil. Si un visiteur cherche les Persol de Steve Mc Queen (Persol PO 714), il est sûrement soit à la recherche d’un visuel parce qu’on lui en a parlé, soit à la recherche d’un prix concurrentiel parce qu’il connait déjà ces lunettes et qu’il veut acheter. Dans ce cas, le contenu est orienté sur le prix et le visuel. Ce qui devrait être suffisant pour le visiteur. Et pour Google!
En copywriting – et si j’avais à rédiger un argumentaire pour les persol 714 – on va recommander d’en rédiger autant qu’il le faut pour convaincre le visiteur de passer commande. Personnellement, je me lâcherais sur « les cheveux dans le vent », le gadget vintage à la james bond, la popularité du dragueur, etc.
Finalement, le copywriting et le seo peuvent devenir bons amis. A partir du moment où tous deux ont pour objectif de satisfaire le visiteur, Google est content!
D’ou ma reflexion. Et je vous en parle dans 1 minute.
Mais si la question de la longueur revient sans cesse, celle du traffic n’est pas très loin: « Comment je trouve des visiteurs pour mon site?«
C’est peut-être plus simple qu’il n’y parait. En fait, si Google a modifié ses algorithmes en 2012 pour ébranler le milieu undeground du SEO, ceux qui faisaient du lead via Google Adwords auraient pu prévoir l’incident. Google n’a jamais supporté les pages de capture sans contenu. Ces pages avec un titre, une phrase et un formulaire ont toujours aboutit à des suppressions de campagnes par Adwords (Même des suppressions de compte).
Alors question simple: Qu’en est-il des mises en forme des pages de vente ? (vous savez ces pages avec un gros titre centré en rouge, un contenu énorme et enfin un bouton de commande).
En 2007, je positionnais une telle page en 1 semaine et je vendais mes ebooks à raison de 2 par jour. Il y avait peu de pages de vente à l’époque et l’utilisateur ne connaissait pas trop le format.
Aujourd’hui, c’est différent! Une crise économique, une remise en question, l’arrivé de nouvelles techno web, les pages de capture et les nouvelles entreprises spécialisées (Unbounce, Leadpages, Launchrock,etc.) fleurissent.
On peut donc anticiper et se dire que Google va bientôt faire la chasse à ces pages (il le fait déjà sur Adwords depuis des années) de vente. Jusque là, je n’invente rien!
Mais…
Peut-être…
Qu’il faut s’y mettre aujourd’hui. Peut-être qu’il serait plus facile de vendre avec un article de blog qu’une page de vente.
Je sais, vous allez me dire que s’il y a trop de distraction autour du contenu, le visiteur va partir. C’est vrai!
Alors faites des sites moins « loupiotes ».
Si vous restez centré sur l’utilisateur en choisissant un thème de site, vous vous rendrez compte que ça plait les 2 premières minutes le design. C’est le contenu qui prime ensuite. Si vous ne mettez pas 50 conneries dans votre sidebar, vous aurez du succès.
J’ai tendance, dernièrement, à virer cette barre sur quelques uns de mes sites. Elle ne sert finalement pas à grand chose.
Maintenant, voyons un peu comment Google pourrait vous aider
Google est le meilleur juge pour une page de vente
Quand j’ai repris le copywriting, j’ai voulu revendre des scripts, des méthodes et autres. Les premiers retours que j’ai eu ont été de l’utilisateur lui-même (« ça fait TROP page de vente »).
Ok, je suis mal parti. Je recommence!
Alors je fais des articles sur mes blogs nichés ailleurs en tentant de vendre des choses. Et là! étrange phénomène! Les articles montent très facilement dans les résultats Google, l’utilisateur ne râle pas…et…ça rapporte de l’argent!
Je monte un second site bien niché. Je fais quelques articles en pensant ajouter, par la suite, des liens pour faire de l’affiliation. Je pense donc contenu utilisateur et VENDEUR! Et BAM !
En 3 mois, en ne faisant que rédiger du contenu (10 articles à peine), le site se positionne très bien (et quand je dis très bien, c’est la première place Google sur des expressions de 2 mots maxi). Mais il y a mieux encore!
Mes visiteurs engagent la conversation dans les commentaires, certains posent des questions qui me permettront de refaire d’autres article (un formulaire sur le site pour poser une question).
Alors en lisant l’article de Sylvain tout à l’heure, je me suis dis:
Et si je regardais Google, non pas comme chasseur en SEO, mais comme indicateur d’une bonne page de vente ?
D’où cet article.
Je n’ai rien inventé concernant le contenu et la corélation avec le positionnement sur les moteurs de recherche. En revanche, Google peut devenir la sentinelle qui va prédire le ROI d’une page de vente.
Pour faire simple, aujourd’hui Google comprend les textes. Il comprend la sémantique. Il sait juger (presque aussi bien qu’un utilisateur ) de la qualité d’un contenu.
Alors s’il sait juger, il est capable de detecter des mises en formes et des mots en relation avec la vente. Et la vente n’est pas la priorité de Google.
Pourquoi donc ne pas retirer de la page des termes comme:
- Commandez maintenant (souvent des boutons ou des liens)
- garantie 100%, 30 jours.
- panier
- paypal, chèques, cash
- etc.
Bon, il faut tout de même rester centré sur l’utilisateur et lui dire mot à mot ce qu’il doit faire pour acheter votre produit. En revanche, vous pouvez déjà retirer de vos textes certaines expressions qui sont trop détectables et qui vous empêchent peut-être d’être référencé naturellement.
Parce que le référencement naturel – même s’il est long – reste une source d’acquisition de traffic totalement gratuite (financièrement, pas en terme de temps).
Voici ce que vous pouvez faire à partir d’aujourd’hui pour avoir un jugement impartial sur votre lettre de vente.
Vous la rédigez sur votre site comme si c’était du contenu éditorial. Vous calquez parfaitement cette empreinte d’article. Vous soumettez cette page à Google (avec WordPress, c’est automatique) et vous voyez ce que ça donne dans les moteurs de recherche après une ou deux semaines.
Si votre page se positionne sur les 2 première pages de Google, vous avez peut-être là un bon potentiel de vente.
Sinon, recommencez!
A l’heure actuelle, j’ai une page positionnée en haut de la deuxième page Google pour « comment rester jeune ». Pas de travail en référencement dessus, juste du contenu pour vendre un bouquin numérique. Cette page a la forme d’une page de vente des années 2000. Mais avec quelques modifications (en la passant dans le contenu du blog), elle pourrait bien se positionner encore mieux.
Je n’invente rien. Les spécialistes d’Adsense connaissent tout ça. J’explique juste que Google peut être un indicateur pour la vente et pas seulement un indicateur de positionnement de contenu.
Votre page produit doit VENDRE! Vendez votre contenu à Google (qui comprend ses utilisateurs grâce à ses algorithmes) avant et vous vendrez mieux à vos visiteurs.
Voilà, comme ça, vous n’avez plus besoin de me contacter pour me demander mon avis sur vos pages (Ah! mon transat!)
Dernière petite chose. trouvez un vieux Système D et vous tomberez peut-être sur des textes ou il est ecrit: « Communiqué ». Ces textes sont des histoires rédigées dans la même forme que le contenu éditorial où l’on vous dit à la fin:
Si ça vous tente, envoyer une lettre à mon ami XXX (adresse), il se fera un plaisir de vous envoyer son livre.
Rien ne prédit ici qu’il y a un génie de la vente. Le livre sera sans doute accompagné d’une bonne lettre pour commander un second produit.
Déjà dans les années 60, les rédacteurs publicitaire jouaient les caméleons pour ne pas se faire repérer par les lecteurs qui ne lisent pas les publicités. Dupliquez cette stratégie pour le web et vous ne tarderez pas à voir les effets sur votre chiffre d’affaire.
Longue vie à vos affaires.
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P.P.S: Vous pouvez aussi débattre dans les commentaires. Tout le monde n’aime pas être lu et critiqué mais ça devient très vite constructif!
Merci Jeremy pour la citation.
Revenons sur ton principe de pages de vente façon article de blog.
Je cherche par exemple des infos sur un… camescope.
Je tombe sur un article très détaillé qui m’explique « humainement » les avantages, quelques inconvénients forcément, me détaille l’utilisation, bref, me donne une vision personnelle de ce produit. En prime, j’ai des commentaires dans l’article, et ceux-ci vont sans doute m’aider à me décider.
Et bien si le produit est en vente sur cette page, je crois aussi que le taux de transformation sera supérieur à celui d’un e-commerce qui m’a proposé la description du fabricant.
Je pense aussi que Google appréciera ma page, car sa richesse m’aura permis d’obtenir des partages et de « vivre ».
Après, pour une requête du genre « pression pneus softail slim » Pas besoin d’en faire des tonnes, tu donnes la pression des pneus de ce modèle et basta 🙂
C’est exactement ça Sylvain. Depuis des lustres je dis à ceux qui veulent bien l’entendre qu’un simple prestashop avec description baclée ne sert pas à grand chose. Ce de la vente pure et simple. Pas d’interaction client, rien de très informatif!
Il faudrait que je retrouve ce site e-commerce US où ils vendent des fringues. Là, c’est du boulot d’artiste. C’est une boutique e-commerce basique. Mais quand tu lis les descriptifs, t’as envie d’acheter! Ou même de lire tous les descriptifs du site tellement c’est bien fait.
Mais derrière ce type d’argumentaire, tu as souvent un pro de la rédaction qui sait titiller le lecteur.
En France, on penche pour : « C’est moi qui a le plus de produits » en espérant vendre un minimum. Ce n’est pas vraiment la solution. Et comme tu le dis, un article de blog qui renverrait juste sur un bon de commande serait tip top. Un script de base qui prend les commandes et un blog. Rien de plus!
C’est ce que fait un des plus grands copywriters au monde (Gary Bencivenga) en vendant de l’huile d’Olive: https://www.freshpressedoliveoil.com/. Tu lis, c’est sympa et très convainquant. Tu cliques et tu te retrouves sur un simple site de prise de commande et basta.
C’est à ce niveau que Google peut prédire un ROI. Si ta page est bonne pour Google, c’est parce qu’il a décidé qu’elle l’était pour un utilisateur. A partir de là, t’as tout bon. Il devient donc un bon indicateur.
Je me suis amusé dernièrement sur l’hypnose et la perte de poids dans un article de presque 5000 mots, ça cartonne tout seul!
Salut à toi,
C’est une réflexion intéressante. Le fait que Google comprenne de mieux en mieux le contenu peut-être avantageux. Jouer sur la sémantique plutôt que sur les liens ou la structure du site est un chemin à exploiter. Que Google bloque les pages de vente sur des requêtes informatives est probable. À tester donc 🙂
Un peu que c’est avantageux. C’est facile, rapide et fiable. Si ton indexation se fait rapidement, tu as un « retour » vite fait, bien fait de Google.
Pour ma part, c’est testé et approuvé depuis longtemps. Il fallait juste que je m’y mette réellement.
Bonjour.
Pour ce qui concerne les « squeeze pages » utilisées comme landing pour les adwords, j’en utilise régulièrement, sans jamais avoir eu aucun problème avec google, et avec des taux de conversion monstrueux. Ex: http://www.fitnesspark.fr/creteil/
Et si ça posait un problème avec les TOS d’adwords, mon conseiller adwords personnalisé (le 25e en 1 an) m’aurait prévenu. 😀
Et le naturel dans tout ça ? Ben ça va apporter de l’eau à ton moulin:
https://www.google.fr/search?q=musculation+créteil
J’ai pris cette requète ou le site n’est >que< 7e car le mot "musculation" n'est même pas présent dans la page (je n'arrète pas de leur demander de l'ajouter pour faire monter le niveau de qualité sur la muscu, mais bon), mais le site est 2e sur fitness creteil, etc…
Je ne te précise même pas le taux de rebond de la page, vu qu'on ne peut pas en sortir sauf en remplissant le formulaire !!!
Je ne m'occupe pas de ce site en organique, mais comme tu pourras voir, le maillage est pourri, le contenu textuel est pourri (faible et archi dupliqué à l'extérieur).
Coté linking externe, jamais un lien sur cette page, et concernant le linking global du site, je soupçonne qu'il y a un petit bla bla dans la partie pénalité manuelle de GWT indiquant un squatteur de type pingouin, vu le trust.
Il y a peut être un effet local lié à la fiche g+ associée, mais bon.
Bref, aucune raison évidente pour que la page rank bien comme ça, si ce n'est ton explication: google ne voyant pas de trace de pogo sticking, il en conclut que les visiteurs sont satisfaits, et ça lui plait.
Exactement!
Ta landing est d’ailleurs interessante sur quelques points. Je pensais (je ne connais pas Adwords par coeur) qu’il fallait des liens vers GCV et mentions légales sur la landing. Les liens sont présents sur le site mais pas la landing.
Elle contient peu de contenu textuel mais semble bonne (selon toi) pour Adwords. Tu as le scrore de la page sur 10 ? ça m’interesse! Le contenu image avec texte aurait donc du poids (comme on peut le voir avec facebook qui fait attention à la repartition du texte sur les images).
Après conversion monstrueuse, je me doute vu l’offre. 70/80% non ? C’est très ciblé géographiquement et ça doit bien foncitonner.
Pour le SEO, peu de concurrence et ciblage géographique…Le positionnement ne m’étonne pas vraiment.
Merci pour ton commentaire, j’ai appris encore quelques petites choses 😉
Dans adwords, contrairement à bing, il n’y a pas à ma connaissance de score de qualité pour une page, seulement pour les kw. Si tu parles de l’évaluation de la qualité de la page qui participe au niveau de qualité des mots clés, c’est parfois noté « moyenne », parfois « supérieure à la moyenne », ça dépend des expressions (?).
Concernant le taux de conversion, je n’ai jamais vu de taux comme tu indiques. J’ai bien des taux de conversion de 30% à 50% sur une poignée d’expressions « core business », c’est pour ça que je disais que j’ai des taux « monstrueux », mais ce sont des exceptions: pour le compte, c’est une moyenne autour de 5%.
Salut Jeremy, Bravo pour ton article trés intéressant. Au passage ton livre également. Quels sont tes sites dont tu parles ?
pour l’hypnose c’est celui ci ? http://www.hypnose-pnl.net/maigrir-perdre-du-poids-hypnose-therapeutique/
Merci
Non du tout! Mais je n’en parle pas ici 😉
Et tu en parles où ? 😉