Ce que vous allez lire est tiré de la « Méthode Schwartz ». Gene Schwartz est considéré comme un des pionniers du COPYWRITING dans le monde entier. Ses lettres de vente sont, pour la plupart, bien connue des copywriters qui en font leur fondation de travail. Beaucoup ont été traduite dans le monde entier pour vendre des produits en tout genre.
La méthode de Gene Schwartz a été rédigée puis traduite par Christian Godefroy. 300 pages de ce que l’on pourrait appeler « la bible du copywriter ». Cette méthode est un incontournable et dans les lignes qui suivent, je vais en citer quelques pages afin que vous ayez en tête quelques-unes des meilleures façon de rédiger une accroche. Surtout de la renforcer.
Après la lecture de ces 10 premières approches indispensables, je vais tenter de vous faire retenir presque instantanément cette liste de 10 premiers renforcements. Pour ce faire, je vais utiliser la méthode d’un guide sur la mémoire dont Gene Schwartz lui-même a fait la lettre de vente. En apprenant lui-même cette méthode, il a pu en jouer pour surpasser tous ses concurrents. La mémoire est un atout indispensable lorsqu’on a des tonnes d’informations à retenir. Et Gene Schwartz a eu cette chance. Celle de suivre la méthode d’un produit qu’il devait vendre pour améliorer sa mémoire.
C’est donc en reprenant la technique de cette méthode que vous allez retenir, en quelques relectures, les 10 premiers points abordés.
C’est parti. Lisez les 10 premières façons de renforcer votre titre. Vous entamerez ensuite la mémorisation.
(extrait de la Méthode Schwartz)
Jusqu’à présent, nous avons examiné la stratégie de planification d’une argumentation publicitaire, c’est-à-dire le choix d’un axe publicitaire et du contenu du titre, plutôt que les techniques d’écriture. La deuxième partie de cette méthode sera consacrée à ces techniques. Mais faisons d’abord une pause pour en examiner une hors contexte. Il s’agit de la VERBALISATION, c’est-à-dire l’art d’augmenter l’impact d’un titre par sa formulation.
Tout ce que nous avons fait jusqu’à maintenant visait à nous aider à choisir le contenu de notre titre. Nous savons maintenant ce que nous voulons dire et devons déterminer comment le dire.
La façon la plus simple est bien sûr de l’énoncer sans détour. «Perdez du poids» ou «Chassez les maux de tête» par exemple. Quand on est le premier sur le marché, il n’existe pas de meilleure stratégie. Mais poussé par la concurrence ou confronté à une idée trop complexe pour être énoncée simplement et de façon directe, il faut renforcer cette idée en utilisant des mots qui lui associent d’autres images. C’est ce qu’on appelle la verbalisation, une technique qui permet d’atteindre plusieurs buts à la fois :
- Elle peut renforcer l’image motrice en l’élaborant, en la mesurant ou en la rendant plus saisissante.
- Elle peut rajeunir une idée en la modifiant ou en la présentant sous un autre angle ou sous forme de narration, en mettant le lecteur au défi par un exemple, etc.
- Elle peut contribuer à créer un suspense différé qui accroche le lecteur et l’entraîne à lire plus avant en lui promettant des renseignements supplémentaires, en l’interrogeant ou en lui révélant partiellement un mécanisme, etc.
On atteint tous ces buts en faisant varier, en élaborant et en embellissant le titre principal de la publicité. Ces images sont intégrées à l’idée de base grâce à la structure de la phrase. Elles servent à rendre l’idée plus efficace. Ces images constituent la deuxième phase du processus de création publicitaire. Nous avons d’abord vu comment choisir la promesse la plus susceptible d’accrocher la clientèle cible et passons maintenant à la façon de formuler cet attrait dans le titre pour le rendre le plus efficace.
Il existe bien sûr un nombre infini de ces variations (tout bon rédacteur publicitaire en invente quelques-unes lui-même), mais il y a certains modèles généraux que la plupart d’entre eux préfèrent suivre. En voici quelques-uns :
1. Exprimer la promesse en termes de mesure :
«20.000 MIC.OFILTRES DANS LA VICEROY» «J’AI PERDU TRENTE KILOS…»
«QUI A DEJA VU UNE PLANTE DONNER 17.000 FLEURS ?»
2. Exprimer la promesse en termes de rapidité :
«SENTEZ-VOUS MIEUX RAPIDEMENT»
«EN DEUX SECONDES, L’ASPIRINE BAYER COMMENCE A SE DISSOUDRE DANS VOTRE VERRE»
3. Exprimer la promesse sous forme de comparaison :
«UNE LESSIVE SIX FOIS PLUS BLANCHE»
«COUTE 300 $ DE MOINS QUE TOUS LES AUTRES MODELES COMPARABLES»
4. Employer une métaphore :
«BANNIT LES MAUX DE TETE»
«FAIT FONDRE CES VILAINS KILOS»
5. Faire appel aux sens du client potentiel :
«GOUTE FRAIS CUEILLI»
«UNE PEAU QU’ON AIME TOUCHER»
6. En faire la démonstration au moyen d’un exemple :
«LE VERRE DE PAPIER MONO RESISTE MEME A JACK LAMOTTA, UN LUTTEUR DE 80 KILOS»
«A 100 KILOMETRES HEURE, LE SEUL BRUIT QU’ON ENTEND DANS UNE ROLLS-ROYCE EST CELUI DE LA PENDULE ELECTRIQUE»
7. Etre spectaculaire :
«VOICI 50 $ DE PLUS MARIE ! JE GAGNE BEAUCOUP D’ARGENT MAINTENANT I»
«LES RIRES FUSAIENT QUAND JE ME SUIS ASSIS AU PIANO, MAIS QUAND J’AI COMMENCE A JOUER…»
8. Utiliser un paradoxe :
«COMMENT UN COIFFEUR CHAUVE A REUSSI A SAUVER MES CHEVEUX»
«GAGNEZ AUX COURSES EN CHOISISSANT LES PERDANTS»
9. Éliminer d’anciennes limitations :
«GUÉRIT LES HEMORROIDES SANS CHIRURGIE»
«VOUS NE RESPIREZ PAS DE POUSSIERE EN LE FAISANT AVEC LEWYT 1»
10. Associer le produit à des valeurs ou des gens avec lesquels le client potentiel désire s’identifier :
«MICKEY MANTLE AFFIRME : LES CAMELS NE ME DONNENT JAMAIS MAL A LA GORGE»
«NEUF DECORATEURS SUR DIX UTILISENT LES TAPIS WUNDAWEAVE POUR LA LONGEVITE A BAS PRIX»
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Mémorisation
ATTENTION ! Lisez attentivement ce qui va suivre et faites l’exercice en même temps, pendant votre lecture.
Prenez le temps de temps à autre de fermer les yeux pour visualiser ce que vous allez lire. La visualisation va permettre à votre mémoire d’intégrer un grand nombre d’informations qui vous reviendront dans l’ordre sans trop de problème.
Ne rigolez pas de ces phrases toutes aussi loufoques les unes que les autres. Elles vous seront bien utiles la prochaine fois que vous aurez à rédiger une lettre de vente.
Allons-y !
Imaginez cette règle, ce double décimètre en plein « 100m ». Visualisez-vous cette règle en train de courir ? Oui ?
Très bien !
Attention, laissez passer ! Laurel et Hardy sont en train de faire la course. Lequel des deux gagnera ? Le petit ou le grand ? Imaginez-les en train de courir sur des rails de chemin
de fer.
Cette image de 8m de haut par 4 mètres de large se positionne devant les 2 coureurs pour les stopper, le regard aussi méchant que la dame de pique dans « Alice au pay des merveilles ». Vous visualisez toujours Laurel et Hardy fonçant tout droit sur cette image bien décider à les stopper sur les rails ? Bien. Vous êtes sur la bonne voie.
Maintenant, imaginez toujours cette image de 8 mètres de haut qui vous sourit et vous caresse les cheveux ? Vous sentez ses doigts cartonnés ? Visualisez toujours ce que vous lisez. C’est IMPORTANT !
A présent, c’est un nez, un nez d’une taille pas croyable qui passe dans la rue. Il touche les lampadaires. Puis d’un coup, d’un seul, il se met à danser sur la place du village. Le sol tremble et vous vous sentez secoué !
Imaginez ensuite, visualisez le mot exemple, en gros caractère gras sous un chapiteau de cirque en train de s’amuser sur des chevaux qui galopent en rond sur la scène. Il bondit, se retourne sur ses montures et saute dans tous les sens. Vous le visualisez toujours ? OK !
Maintenant. Toujours dans ce chapiteau, un poney entre en scène. Les chevaux le suivent. Ils partent à toute allure et malgrè tout, il n’arrivent pas à rattraper le tout petit poney de la taille d’un mini pouce qui les distance en ne courant que sur 2 pattes. Quel paradoxe n’est-ce pas ? Vous visualisez toujours le « poney mini-pouce » qui distance les étalons noirs ?
Ce poney, toujours aussi téméraire arrive face à un sens interdit de la hauteur d’un building. D’un coup, karatéka dans l’âme, c’est avec les 2 sabots de derrière qu’il met au sol le panneau de sens interdit et continu sa chevauchée.
Le panneau se relève, trouve des gendarmes dans la rue pour déposer une plainte. Il doit montrer sa carte d’identité.
Imaginez ce panneau en train de montrer sa carte d’identité aux 2 gendarmes devant lui, tellement petits face à lui que la photo du panneau sur la carte d’identité effraye les gendarmes.
Vous y êtes ? Bon alors relisez une fois les 10 premières façons de renforcer votre titre. A présent, si je vous dis le mot « règle » ou « doubledécimètre », vous devriez être en mesure de retrouver toute l’histoire absurde et les renforcement qui s’y rattache. Faites en l’expérience sans tricher. C’est ok ? Vous les avez tous ? Cette liste vient de s’ancrer dans votre tête. Relisez-là demain ou après-demain pour être certain d’avoir tout retenu et cette liste restera gravée dans votre mémoire à vie.
Cette méthode vous a plu ? Vous souhaiteriez en faire profiter vos amis ? J’ai dis au début que je ne voulais pas voir cette petit ouvrage partout sur le web et c’est toujours le cas. En revanche, si ous êtes quelqu’un de sérieux, vous pouvez distribuer ce texte à vos amis et à votre liste. Ils vous en remercierons certainement de pouvoir déjà retenir ces 10 premières façons de renforcer le titre d’une annonce.
Je vous souhaite donc une agréable continuation
Jérémy
franchement super véritable je me suis promené dans l’histoire incroyable merci